Entretenir son climatiseur : les 4 choses à ne jamais faire

Entretenir un appareil électro-ménager est une tâche que certaines personnes ont l’habitude de faire eux même. Pour le cas d’un climatiseur, il est important de bien savoir ce que l’on fait. En effet, cet appareil est particulièrement complexe. Pour l’entretenir, il faut bien nettoyer les diverses pièces dans les moindres recoins. Mais il existe des choses qu’il ne faut surtout pas faire pour éviter des dommages sur votre appareil. Voici pour vous quatre choses à ne surtout pas faire lors de l’entretien de votre climatiseur.
Utiliser des produits d’entretien classique
Lors du nettoyage des climatiseurs, il est important de bien choisir les produits d’entretien à utiliser. Certains produits sont nocifs pour les composants de machines tels que les climatiseurs. C’est au moment du nettoyage des unités intérieure et extérieure que cette consigne s’applique. Ces parties de l’appareil sont assez fragiles. Il est donc important de bien choisir les produits d’entretien pour les nettoyer.
Les effets de ces produits ménagers classiques sur les climatiseurs sont très nombreux. Il est important de les connaitre pour éviter de faire l’erreur. En effet, les produits d’entretien classiques :
- Détruit la matière de la coque de votre climatiseur.
- Empêche le bon fonctionnement des filtres, en cas de contact.
- Détruit progressivement l’unité intérieure.
Les éléments contenus dans ces produits sont trop agressifs pour les composants internes du climatiseur. C’est pour cela que l’utilisation des produits ménagers classiques est déconseillée lors de l’entretien de votre climatiseur.
Replacer des éléments avant qu’ils ne soient bien secs
Le mot nettoyage est en accord avec les produits liquides. En effet, lors de l’entretien de votre climatiseur, vous allez avoir recours à des produits sous forme liquide ou même à de l’eau. Souvent, quand on est pressé, on replace les parties nettoyées avant même qu’elles soient bien sèches. C’est l’un des faux pas à ne surtout pas faire lors de l’entretien de votre climatiseur.
Comme on le sait tous, l’humidité est l’ennemi des appareils électroniques. De ce fait, une pièce non séchée ou mal séchée peut entrainer des déficiences sur le fonctionnement de l’appareil :
- Des dysfonctionnements dans les moteurs de l’appareil.
- La destruction par l’humidité.
Utiliser une méthode de nettoyage pour un autre modèle
Chaque type de climatiseur a sa méthode de nettoyage. Il ne faut surtout pas mélanger les méthodes de nettoyage. En effet, les composants des moteurs de chaque climatiseur sont différents. Or, lors du nettoyage, il faut dans certains cas déplacer ou enlever certaines pièces. Si vous mélangez les divers procédés, il est très probable que votre appareil ne fonctionne plus.
A chaque type climatiseur, il est donc nécessaire de connaitre la bonne méthode d’entretien. Il y a en tout quatre types de climatiseur :
- Les climatiseurs split.
- Les climatiseurs monobloc.
- Les climatiseurs solaires.
- Les climatiseurs aux gaz.
Il faut donc bien spécifier le type d’entretien pour chaque type d’appareil.
Tout faire vous-même
Il est vrai que nettoyer un appareil ménager n’est pas difficile. En effet, il suffit simplement de suivre certaines consignes et tout devrait bien se passer. Mais pour le cas des climatiseurs, c’est autre chose. Ces appareils sont dotés de pièce nettoyable soi-même. Mais ce n’est pas le cas pour toutes les pièces qui le constitue.
Il est donc nécessaire de faire appel à des professionnels pour l’entretien de certaines pièces comme :
- La vidange du bac à condensats.
- Le remplacement du fluide frigorigène.
Conseils complémentaires pour optimiser la performance
Au‑delà du nettoyage classique, il est utile de surveiller des paramètres moins visibles mais déterminants pour la longévité et le rendement de votre installation : l’état de l’évaporateur et du condensateur, la propreté du serpentin, le bon équilibrage du ventilateur et le réglage du thermostat. Mesurer la pression d’aspiration, la température à l’entrée et à la sortie de l’échangeur et le débit d’air permet d’anticiper une baisse de performance ou une fuite. Sur le plan énergétique, surveiller le coefficient de performance (COP) et noter les variations aide à détecter un mauvais calibrage ou une usure des composants. Pour ces contrôles, des outils simples comme un manomètre, un thermomètre infrarouge ou un détecteur de fuite sont très utiles et évitent d’attendre l’apparition d’une panne majeure.
Enfin, adoptez une routine de maintenance préventive comprenant la lubrification des paliers, la vérification des courroies et l’inspection des joints et de l’étanchéité des raccords. L’isolation des conduites (calorifugeage), le contrôle anti‑corrosion et le remplacement périodique des éléments d’étanchéité réduisent les risques de condensation et d’infiltration. Tenez un carnet de maintenance où vous consignez les relevés (pressions, températures, anomalies) : cela facilite le diagnostic futur et la communication avec un technicien si nécessaire. Pour des ressources pratiques et des fiches techniques destinées aux bricoleurs avertis, consultez Bricolage En Tout Genre.
Améliorer la qualité de l’air et la gestion intelligente
Au‑delà des opérations mécaniques et des contrôles de base, pensez à agir sur la qualité de l’air intérieur et la maîtrise de la hygrométrie pour limiter la prolifération de micro‑organismes et la formation de biofilm dans les circuits. L’ajout ou le remplacement de modules de filtration fine (par exemple une filtration de type HEPA ou à charbon actif) et l’installation d’un hygrostat dédié améliorent le confort sanitaire tout en réduisant les interventions curatives. La désinfection localisée à faible intensité (lampes UV‑C intégrées aux réseaux ou cartouches désinfectantes adaptées) peut être envisagée pour prévenir la colonisation bactérienne dans les échangeurs et les gaines de distribution, sans toutefois se substituer à un entretien professionnel pour les organes sensibles.
Par ailleurs, la modernisation des commandes permet de gagner en efficacité : une régulation intelligente combinant programmation horaire, capteurs de CO2 et suivi à distance facilite la maintenance prédictive et la gestion énergétique saisonnière (indicateurs tels que le SEER ou le rendement saisonnier). L’ajout d’éléments d’insonorisation et d’amortissement antivibratoire augmente le confort acoustique sans affecter le rendement, tandis que la télésurveillance signale tôt les anomalies du cycle frigorifique ou les besoins de purge.
Sécurité électrique et diagnostics avancés à intégrer
Au-delà du nettoyage mécanique et des contrôles thermiques, pensez à intégrer systématiquement une vérification des circuits électriques et des systèmes de protection avant toute intervention. Une bonne mise à la terre, le fonctionnement de l’interrupteur différentiel et la présence de protections magnéto‑thermiques adaptées limitent les risques d’incident lors des opérations de maintenance. Des mesures d’isolement des enroulements, la vérification du serrage des bornes et le contrôle des sections de câblage évitent les échauffements localisés. Pour aller plus loin, la thermographie infrarouge permet d’identifier les points chauds sur les connexions et les composants électroniques avant qu’une panne ne survienne, tandis qu’un capteur de courant et un enregistreur de tension aident à établir la balance énergétique réelle de l’installation.
En complément, introduisez des diagnostics non destructifs : l’analyse vibratoire pour détecter un déséquilibre ou un palier usé, le test de dégivrage pour les unités exposées au froid et le contrôle des vannes d’expansion sur les circuits frigorifiques. Ces contrôles, associés à une évaluation de la récupération calorifique et à l’examen des modes de fonctionnement en charge partielle (profil de charge), permettent d’optimiser la consommation et la durée de vie du matériel.
Gestion documentaire et diagnostics connectés
Pour compléter les opérations techniques, pensez à structurer la dimension administrative et numérique de vos interventions : un plan de câblage clairement étiqueté, des schémas de réseau et des fiches d’intervention standardisées facilitent toute future opération. L’usage d’une GMAO ou d’un carnet numérique permet d’assurer la traçabilité des remplacements, des réglages et des mesures prises (tests après réparation, valeurs avant/après). Intégrez l’étalonnage périodique des capteurs et des sondes (température, débit, hygrométrie) dans vos protocoles : des capteurs mal calibrés faussent les diagnostics et empêchent d’identifier une dérive progressive du système. L’ajout de capteurs de pression différentielle sur les filtres et les gaines offre une lecture simple de leur colmatage sans démontage systématique.
Exploitez ensuite ces données pour établir des indicateurs d’alerte fiables : analyser la courbe de charge, le cycle de fonctionnement et la montée en puissance du compresseur permet d’anticiper une usure ou un encrassement avant apparition de la panne. La mise en place d’un séquenceur d’alertes (notification en cas d’écart de consigne ou de consommation anormale) réduit les interventions inutiles et optimise les coûts. Complétez cette approche par des checklists numériques et des rapports photos horodatés pour chaque visite — cela améliore la communication avec un technicien si nécessaire et facilite la conformité réglementaire.









